L´innommable est en marche sur travian !
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Cthulhu
 
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 Et ton nom sera...

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Volesprit

Volesprit


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MessageSujet: Et ton nom sera...   Et ton nom sera... Icon_minitimeMar 27 Fév - 15:39

Il y a longtemps, un an après le mariage de ses parents, ma mère, se promenant seule en forêt, fut attaquée par un groupe de brigands. En premier lieu, ils voulurent la détrousser comme ils l’auraient fait avec n’importe quel imprudent qui croiserai leur chemin, mais elle n’avait rien de valeur sur elle. Les brigands ne s’arrêtèrent malheureusement pas là. Ma mère était plutôt bien faite, des jambes fines, une taille mince, une poitrine plutôt volumineuse dut à l’allaitement d’un enfant en bas âge… Plus d’un homme l’avait désiré à peine l’avait-il vue.

Elle fut encerclée, par les 5 hommes qui pour la plupart étaient déjà en train de défaire leurs ceintures et bien de tendre la main pour la toucher à des endroit où n’importe quel gentilhomme n’aurai pas osé regarder aussi ostensiblement qu’ils le faisaient. Elle était sans défense, pas même un simple couteau. C’est alors qu’il arriva, ce guerrier mameluk, arrivé pour une raison inconnue, mais arrivé à point nommé. Et visiblement, cet homme était aveuglé par la rage et le chagrin.

Les 5 hommes ne vécurent plus très longtemps, et leur mort ne fut pas des plus paisibles : carotide sectionnée d’un geste vif et précis du poignet qui tenait un couteau à large lame pour le premier qui n’eu plus qu’à gargouiller dans son sang en attendant la mort qui fut malheureusement pour lui, plutôt longue à venir. Le deuxième vit tout d’abord un énorme poing lui arriver droit dans la figure, et, après un recul impressionnant, il percuta un arbre et resta sonné le temps pour le guerrier enragé de s’occuper de ses amis, ce qui ne prit guère de temps : un éclair métallique au niveau d’un ventre répandit des entrailles sur le sol boueux de la forêt, une feinte fit changer de position la défense du seul qui avait réagit en dégainant son épée avant qu’il ne s’aperçoive qu’un cimeterre avait laissé une longue traînée écarlate sur ses deux genoux qui s’étaient retrouvé à toucher le sol en une fraction de seconde. Quand au dernier (hormis celui qui était encore sonné contre l’arbre), il se fit décapiter alors qu’il regardait l’homme avec des yeux ronds.

Lorsque 4 furent morts, la mameluk s’approcha de l’arbre, releva l’homme qui n’avait put trouvé son équilibre en le tirant d’une main par le col, et plongea son regard dans le sien. L’homme aurait tout donné pour ne pas s’être trouvé là.

Le guerrier : « Me reconnais tu, chien galeux ? »
Il laissa une courte pause pendant lequel le mort en sursis eu le temps de se souiller
Le guerrier : « Alors pour toi, je n’était qu’un anonyme que tu as essayé de tuer, après avoir violé ses femmes et les avoir étranglées ? (la voix du mameluk était rauque, alors qu’il parlait de la mort de ses compagnes, mais toujours puissante, attisée par la fureur qui se lisait dans ses yeux déments) »

L’homme ne répondit toujours pas, ses lèvres tremblaient, il se faisait aussi petit que possible, essayant maladroitement de rapprocher sa main du manche de sa dague… Le mameluk lui attrapa le poignet et le brisa d’une vive torsion de la main.
Le guerrier : « et à nouveau tu vas tenter de me tuer… Je ne suis pas mort alors que ma maison me tombait dessus, en flammes, je me suis extirpé au plus vite de la fournaise et me suis jeté dans le puit, duquel je ne suis remonté qu’avec l’aide d’un ami. Cet ami m’avait ramené chez lui, le dos couvert de cloques. C’était il y a 2 lunes. Il m’a soigné, et m’a empêché de mettre fin à mes jours. Mon meilleurs ami, c’était la seconde fois qu’il me sauvait la vie. L’homme que vous avez pendu par simple jeu il y a 4 jours, c’était lui. Jaldaraï était son nom, et tu dois savoir toutes les raisons pour lesquelles tu vas mourir. (l’homme gémissait, mais le son était très faible car il était étranglé en même temps). Pour tous les crimes que tu as commis, tu connaîtra le même sort que tes amis. Tu t’apprêtais aujourd’hui encore à violer une femme, qui encore une fois, était sans défense… J’ai pu suivre votre piste en suivant les pleurs d’honnêtes gens, qui pleuraient une femme, un ami, un frère, qui avait été sauvagement tué, et je vous ai retrouvé. Savez vous qu’il y a une prime pour qui vous retrouvera ? (l’homme tentait encore vainement de reprendre son souffle, nul indice ne laissait supposer qu’il écoutait, mais ma mère, elle, ne perdait pas une miette du monologue de son sauveur). Et sais tu que cette prime, je n’en veux pas ? Tout ce que j’ai désiré en vous cherchant, c’était avoir la satisfaction de vous voir mort, et celle, plus grande encore, de le faire pour venger ceux que j’aurai toujours aimé, et que vous avez si vite tué.

Le colosse mameluk pris une longue et ostensible inspiration devant l’homme qui suffoquait.
« Comme il aurai été préférable pour nous deux que tu ne sois jamais venu en ma maison… » Le mameluk pleurait. « Tu n’aurais jamais du vivre lâcha t’il dans un souffle, pendant que l’homme ne pouvait rendre son dernier, mais était suspendu par le col, mort dans le poing massif.

Le guerrier le relâcha et se tourna vers ma mère :
« Vous pouvez rentrer chez vous, ces tueurs ne sont plus, justice a été faite »
Alors que ma mère hochait la tête, encore sous le choc, mon père arriva, lancé au galop, alerté par les cris d’agonie, le visage déformé par la peur. Il sauta de cheval pour se placer devant ma mère. Elle lui plaça une main apaisante sur l’épaule du bras qui tenait l’arme, et dit à voix haute et intelligible : « Nous avons un invité, il m’a sauvé la vie ce soir. »



L’homme ne dit pas son nom, il souhaitait changer d’identité, changer de vie, car ce qu’il avait vécu récemment était trop dur à supporter. Il était visiblement habitué aux bonnes manières, et la différence de religion ne fut pas prise en compte pendant les deux jours qu’il passât avec mes parents, et avec le jeune enfant, visiblement intrigué par l’immense homme qu’il voyait parfois. Le Mameluk était musulman, comme tous les siens. En demeure Byzantine, une maison habitée par des chrétiens, cela aurai pu tourner au combat, mais au contraire, mes parents, reconnaissants, lui firent apprêter une chambre ou un immense tapis fut orienté selon les obligeance de sa religion. L’homme parla beaucoup de ce qui lui était arrivé, et mes parents lui demandèrent ce qu’il voulaient en remerciement, n’importe quoi tant que ce fut en leur pouvoir. L’homme ne désira rien de matériel, nulle terre, nulle richesse. Juste quelque chose qui lui tenait à cœur. Eva était celle qu’il avait le plus aimé dans toute sa vie, elle fut tué par les brigands. Jaldaraï avait été son meilleur ami, mort injustement alors qu’il avait toujours vécu en paix et n’hésitait pas à secourir son prochain. Le guerrier mameluk voulait honorer leur mémoire : « Dame » dit-il en se tournant vers ma mère « il y a une chose que je désirerai, c’est que les noms de ceux que j’ai aimés ne soient pas oubliés. »
Il marqua une pause, comme pour réfléchir à ce qu’il allait demander, se demandant si il le ferai ou pas. D’un signe de tête, ma mère l’engagea à poursuivre.
« J’aimerai que l’enfant que vous portez ai pour nom celui d’une des personnes que j’aurai chérie dans la vie que je vais laisser derrière moi. Si c’est un garçon, appelez le Jaldaraï, il sera loyal et bien attentionné. Si c’est une fille, appelez la Eva, elle deviendra une grande et belle femme, souriante et fidèle. »

Mes parents acceptèrent de bon cœur, ces noms originaux dans une famille byzantine montrant que la frontière entre les cultures pouvait être franchie pour quiconque étant un tant soit peu ouvert d’esprit.

Quelques mois plus tard, un garçon naquit, et ses parents le baptisèrent Jaldaraï, comme l’avait demandé un guerrier mameluk, partit en ermite dans la nuit qui suivi sa demande, sans que personne n’ai été prévenu de son départ, sans que personne ne l’ai vu partir. Un homme sans nom, un grand guerrier devenu personne, une ombre dans le sable du désert, un homme désireux d’oublier un passé tragique.
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